JEU. 9 JAN. - 20h30
En prologue - Question(s) de désir
RENCONTRE READING WILD, Animé par Sylvia Minne avec les autrices de cette 13e édition.
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Mise en scène Ludivine de Chastenet
Musique Louen Poppé
CASTING
(un homme dans la tête et un jardin)
d’Anne Plantagenet
avec Valeria Bruni-Tedeschi
Elle est ouvrière et se présente à un casting de cinéma.
Elle se présente une première fois, de manière très classique, conventionnelle.
Puis elle demande à recommencer.
Elle recommence et recommence encore et encore. Chaque fois elle se livre davantage, chaque fois elle va plus loin, se lâche, dévoile sa colère, sa peine, ses désirs secrets.
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ET LA JOIE
de Lisette Lombé
avec Marie-Sohna Condé
Se réveiller Désir. Accepter la spectaculaire métamorphose. Accepter l’absence d’explication. Observer la nouvelle vitalité. Se retrouver après jachère, après évitements, après contournement de la femme libre. Déborder sans honte. Déborder. Ne rien retenir. Ne plus rien retenir. Ni la mouille ni les mots. Se réveiller Désir et l’écrire et le dire.
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LA RÉTRACTATION
d’Ovidie
avec Marion Mezadorian et Mathias Minne
Deux amants de longue date prennent leur petit-déjeuner. Lui est producteur, elle est réalisatrice. Tel un vieux couple, ils commentent l’actualité au réveil, passent en revue les révélations qui ne cessent de secouer l’industrie audiovisuelle. D’abord purement professionnelle, la conversation prend un tournant plus intime. Ils en viennent alors à parler de ce qu’elle désigne comme le droit à « la rétractation ». Elle évoque avec lui toutes les fois où elle est parvenue à s’extraire d’une situation où son désir s’est rétracté… et les fois où elle n’y est pas parvenue. Y compris avec lui.
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VEN. 10 JAN. - 20h30
Mise en scène Justine Heynemann
Musique Ulysse Chaffin
DÉBRIDE
de Clara Ysé
avec Clara Mayer, Roxane Roux
Dans un bar, tard dans la nuit, Kim et Lola poursuivent une conversation intense. Leurs mots se mêlent aux bruits de fond, aux rires épars, à la musique lointaine, mais dans leur échange, le monde extérieur s’efface peu à peu.
Entre confidences et rêveries, Lola s’exalte. Face à elle, Kim l’observe, fascinée. Dans ce face-à-face intime, les deux femmes s'abandonnent à leurs désirs inassouvis, prêtes à franchir toutes les limites pour toucher l'absolu.
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22Q13
de Camille de Peretti
avec Pascale Arbillot
Qu’est-il permis de désirer à une mère qui sait son enfant condamné ?
Quand Auguste est né, Camille était pleine de rêves pour ce bébé.
Puis le diagnostic est tombé : délétion 22q13, une maladie génétique rare caractérisée par un retard sévère à profond de développement, une absence de langage et un comportement de type autistique. Camille a désiré la guérison de son enfant avec rage. Jusqu’au jour où elle a compris qu’elle n’avait plus le droit d’espérer. Et qui sait combien il en coûte d’abandonner tout espoir ?
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SDF (sans désir fixe)
de Clara Dupont-Monod
avec Barbara Bolotner, Thomas Solivéres
Une femme vient voir son médecin pour un symptôme particulier : elle vit très, très bien sans désir. Elle n'aime pas spécialement manger, ni faire l'amour, ni parler avec des gens, elle ne désire aucun lien ni distraction, et cela lui convient parfaitement.
SAM. 11 JAN. - 19h
BONUS !
Conférence exceptionnelle en accès libre.
Réservation recommandée !
LES FEMMES ARTISTES
ET LE NU FÉMININ :
UN DÉPLACEMENT
DU DÉSIR.
Un bav(art)dage sur le désir dans l’histoire de l’art
par Jean-Philippe Mercé
Déesses ou figures allégoriques, reines ou esclaves, muses ou modèles d’ateliers : l’histoire de l’art regorge de représentations de nus féminins.
Si la production de cette image-corps fonde et projette essentiellement le désir masculin — en cela que la longue histoire de l’art montre que l’artiste, le commanditaire et le regardeur sont des hommes —, le XVIIe siècle livre enfin nuances et complexité dans cet héritage bien installé. En effet, quelques rares femmes artistes, comme Artemisia Gentileschi, jouissant d’une reconnaissance et d’une visibilité nouvelles, se saisissent de ce sujet et ne l’abandonneront plus aux seuls hommes.
Ces pionnières, ainsi que toutes leurs héritières, trouvent dans ce sujet le moyen de se réapproprier le corps féminin, sa nudité, et d’y questionner inévitablement la place du désir. S’il ne disparait donc pas de l’œuvre, peut-être glisse-t-il alors vers d’autres formes, objets ou destinataires.
Jean-Philippe Mercé, vit et enseigne au Pays basque. Il est conférencier, formateur en histoire de l’art et conseiller pédagogique en arts visuels.
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SAM. 11 JAN. - 20h30
Mise en scène Laurent Poitrenaux
Musique Valentin Clabault
L’ENFANT DU SECRET
d’Anne Brochet
avec Dominique Reymond, Marie Vialle et Pierre Baux
Le squelette découvert dans un réduit creusé sous un pavillon a été identifié comme étant le fils de l'ancienne propriétaire. Son décès remontait à plusieurs années. L'enquête n'a pas permis de déterminer les raisons qui avaient conduit cet homme à vivre reclus au fond d'une cache. À travers des souvenirs entrecroisés et des dialogues intimes, Claude, le père adoptif, Annie, la mère, et Chantal, la tante, reviennent sur leur passé, marqué par des absences, des malentendus et des gestes manqués... des désirs inassouvis.
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MAXIMUM JOY
de Nina Leger
avec Charlotte Leroy et Valentin Clabault (musicien)
Un soir, dans le crépuscule de Berlin, sur la piste d’un ancien aéroport, une femme éprouve son corps et cherche les mots pour dire une chose simple et pourtant rare : l’expérience d'un désir qui ne la rend pas dépendante du jugement ou de l’appréciation d’un autre, mais lui donne toute puissance. Un désir joie et mouvement, un désir qui danse et glisse.
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TREIZE ANS
de Lison Daniel
avec Hortense Girard et Guillaume Costanza
Louise et Maxime ne viennent pas du même monde. Le soir de la victoire de François Hollande aux présidentielles, ils ont 22 ans, et ils tombent amoureux, pourtant. Où en est leur amour, leur désir le soir des attentats ? Et quand advient l'ère Metoo ? Ou quand Notre-Dame brûle ? Pendant treize ans, ils se perdent et se retrouvent, percutés par treize ans d'actualité.